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Le blog de blims
25 août 2011

Crime et Châtiment de Fiodor Dostoïevski

 

59755770Seul l'être capable d'indépendance spirituelle est digne des grandes entreprises. Tel Napoléon qui n'hésita pas à ouvrir le feu sur une foule désarmée, Raskolnikov, qui admire le grand homme, se place au-dessus du commun des mortels. Les considérations théoriques qui le poussent à tuer une vieille usurière cohabitent en s'opposant dans l'esprit du héros et constituent l'essence même du roman. Pour Raskolnikov, le crime qu'il va commettre n'est que justice envers les hommes en général et les pauvres qui se sont fait abusés en particulier. "Nous acceptons d'être criminels pour que la terre se couvre enfin d'innocents", écrira Albert Camus. Mais cet idéal d'humanité s'accorde mal avec la conscience de supériorité qui anime le héros, en qualité de "surhomme", il se situe au-delà du bien et du mal. Fomenté avec un sang-froid mêlé de mysticisme, le meurtre tourne pourtant à l'échec. Le maigre butin ne peut satisfaire son idéal de justice, tandis que le crime loin de l'élever de la masse, l'abaisse parmi les hommes. Raskolnikov finira par se rendre et accepter la condamnation, par-là même, il accèdera à la purification. Crime et Châtiment est le roman de la déchéance humaine, l'oeuvre essentielle du maître de la littérature russe. –

 

Mon avis : Raskolnikov est un jeune étudiant pauvre qui arrête ces études par manque d’argent mais qui espère devenir quelqu’un d’important et d’être élevée a la masse. Selon lui certaines personnes seraient dépourvues de la notion du bien et du mal car ils seraient l’élite de l’élite de la société et pour eux ces notions seraient vides de sens étant donné leur supériorité intellectuelle et spirituelle sur les autres personnes. Et Raskolnikov veut devenir l’une de ces personnes appartenant à l’élite. Malheureusement ces rêves de grandeur ne se réaliseront pas.

 

Mais un jour il aura une idée. Il va réaliser un acte que personnes n’osent accomplir. Assassiné une mégère et une sale rombière qui n’as pas beaucoup d’admirateurs. A partir de cet acte il espère qu’il aura la reconnaissance des autres mais le meurtre ne se passera pas comme prévu et le butin ramassé est une mince récompense.

 

Raskolnikov est en fait un schizophrène. Il a deux personnages en lui. Le premier c’est le personnage « pensant » et le 2ème c’est le personnage « acte ». C’est comme si, il détaché l’acte de la pensée, sa réflexion mène au meurtre mais il refuse de l'accomplir et là une pensée surgit qui présuppose une action "que ferait napoléon ?" .  De cette manière il se détache du crime qu’il va commetre et il ne se sent pas coupable.  Selon lui, il a fait ce qu’il fallait. Bien sur même si on comprend son acte affreux, on ne le pardonne pas. Mais on s’attache à ce personnage qui cherchera la rédemption et l’amour.

 

Verdict : un chef-d’œuvre de la littérature en général ; et pour cause c’est le premier livre avec comme personnage principal un meurtrier. Tout les personnages sont crédible et très bien travaillé (pas seulement le principal) ce livre est un monument. Bien écrit, mais surtout bien rythmée. Les phases de réflexion, de description et les dialogue, le tout s’emmêle et s’entremêle  d’une façon intelligente, qu’on s’ennui jamais a travers ces 500 pages. Bref un lire absolument. Par moment on a l’impression de lire des mémoires tellement cette œuvre de fiction parait crédible.

 

Ma note : 9.5/10 (j’enlève 0.5 parce que j’ai beaucoup de mal avec les noms russes, en plus d’être difficile a lire, c’est aussi difficile a s’en souvenir lol) sinon c’était un 10/10 !

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